En finir avec le stress? Explication et outils concrets
Comprendre le stress, ses manifestations pour en faire un allié du quotidien
Le stress est un mécanisme physiologique naturel et inné. Destiné à nous protéger, il survient lorsque nous cotoyons des zones inconnues, nous trouvons face à un danger potentiel. Il peut également venir d’une perception biaisée de nos capacités face à la situation, charge perçue. Son processus consiste à réduire certaines de nos fonctions vitales, par exemple cérébrales ou digestives afin de les orienter vers les muscles ayant besoin de renfort.
Le stress est aujourd’hui diabolisé et pourtant... il pourrait bien nous profiter.
Discerner le bon et le mauvais stress
L’équilibre. C’est ce que nous devons trouver en toute chose. Y compris avec le stress. Ce processus intrasèque n’est pas nocif s’il est utilisé raisonnablement et intelligemment. Après chaque phase de stress, il est bon de repasser notre système nerveux en mode parasympathique c’est-à-dire d’initier le relâchement musculaire, de marquer une courte pause de repos, de détente et de récupération. Le stress positionne notre système nerveux central en mode fuite ou attaque mais nous avons toujours la capacité d’intervenir pour moduler notre résistance et ainsi notre bien-être.
Comment? Par le premier levier d’action immédiat : votre respiration.
Le bon stress est court et vecteur d’énergie sur une période limitée, en réponse à un stimulus. Le mauvais stress quant à lui, n’est pas suivi de phase de repos jusqu’à devenir chronique et se somatiser dans votre corps. La première chose à mettre en place est de vous accorder ces phases de récupération nécessaires à votre métabolisme.
Découvrons comment agir et moduler sa réponse au stress.
Comprendre les différentes sources de stress
Le stress n’est pas seulement une réaction au fait de cotoyer des zones inconfortables ou inconnues dans notre quotidien. Il est qualifié de «multi-factoriel», c’est-à-dire qu’il peut autant être physique (une mauvaise posture quotidienne), que psychique (une perception érronée de la situation ou une histoire incongrue que l’on se raconte) ou encore liée à une blessure émotionelle et psychologique telle que le besoin constant d’aller au-delà de ses limites. Il peut avoir de nombreuses sources, nécessaires à identifier. Etudions ensemble les mécanismes déclencheurs qui vous affectent.
Identifier les racines de son stress
Dans un moment de calme et de lucidité, après avoir passé un moment agréable ou fait une activité qui vous met en joie; posez-vous les questions suivantes:
- Quelles ont été les dernières situations anxiogènes que vous avez vécu? Que ce soit au niveau personnel ou professionnel.
- Pourquoi cela vous a-t-il stressé, qu’est-ce que cela a touché en vous?
- Qu’est-ce qui vous empêche de changer ces situations?
- Quelles changements pouvez-vous opérer pour améliorer ces expériences ou les supprimer?
- Quelle leçon chacun de ces moments vous enseigne-elle?
Enfin, vous-êtes vous écouté, et respecté ces dernières années ? En tenant compte de vos valeurs et de vos besoins.
Le stress et l’estime de soi
Avant toute chose, le stress est perceptif c’est-à-dire lié à l’image que vous vous faites de vous, de vos capacités et la réponse que vous pouvez adopter en conséquence. Par exemple votre capacité à rendre un fichier excel de 1000 lignes avant demain soir. La première chose que vous pouvez faire pour augmenter votre résistance au stress est de travailler votre estime. A côté de cela, le stress vous offrira la montée d’adrénaline (hormone) nécessaire à l’accomplissement de toute tâche. Une fois cette dernière terminée, vous pourrez ressentir un pic de fatigue ressemblant à un sas de décompression. C’est l’alarme. Votre corps vous envoie un message pour vous signaler qu’il a besoin de la fameuse phase de récupération. C’est le moment pour vous de faire une pause.
Le concept des pauses intelligentes
Comment faire une pause adaptée et constructive pour notre corps autant que pour notre cerveau?
Le concept des pauses intelligentes provient d’études neuroscientifiques qui considèrent que toute activité cérébrale de plus de 57mins doit être suivie par une pause de 12mins. A défaut de pouvoir autant vous restaurer, prenez quelques instants réguliers pour fermer les yeux, respirer et changer de posture afin d’offrir un reset à votre cerveau. Levez-vous, bougez,déposez votre smartphone et laissez votre esprit vagabonder en conscience. Vous gratifierez ainsi nos origines : rappelons nous que nous ne sommes pas des êtres sédentaires... Vos capacités s’en trouveront restaurées et votre corps vous en remerciera.
Tolérance VS résistance
Il existe deux phases lorsque le stress a activé son processus. La phase de tolérance et la phase de résistance. Le corps possède une intelligence intrasèque, il vous signale donc rapidement toute alerte dépassant vos limites. Vient ensuite la phase de résistance où les états de tension se prolongent. La résistance au stress passe par l’amélioration de votre force physique et donc de votre capital physiologique. C’est ce qu’on compris les sportifs de haut niveau tel qu’Usain Bolt qui utilise au quotidien les routines de perforrmance. Il s’agit de prendre l’ascendant sur son stress (mais tout aussi bien servir d’autres causes) en conjuguant les entraînements physiques et les images mentales.
Plus simple, vous pouvez passez du temps en nature et notamment après un orage afin de faire le plein d’ ions négatifs. Accordez-vous aussi une journée totalement OFF (sans écran!) par semaine afin de recharger vos glandes surrénales, gestionnaires des hormones du stress.
Initier de nouveaus schémas neuronaux avec la PNL
Texte : Saviez-vous que chaque nouvelle situation rencontrée, chaque nouvelle information reçue par notre cerveau vous génère de nouveaux schémas neuronaux qui réduisent ainsi votre perméabilité au stress? C’est ainsi qu’Eleanore Roosevelt avait un jour fait mention de cette notion la complétant par « faites chaque jour quelque chose qui vous fait peur ». Plus vous aurez été confrontés à un grand nombre de situations différentes; personnelles et professionnelles au quotidien, moins vous serez à même d’être stressé de nouveau par l’inconnu. Et pourquoi ne pas commencer par des choses simples? Comme adopter de nouvelle habitude : vous laver les dents de la main opposée à celle que vous utilisez habituellement, changer de chemin pour aller au travail chaque jour ou bien encore cotoyer de nouvelles personnes régulièrement?
Le cerveau est un programmateur tout aussi bon dans les programmations que dans les désinstallations. Vous pouvez ainsi modulez votre vie à l’infini.
Revenez à votre corps pour lâcher votre mental et votre tête... Penser n’est pas ressentir! Le stress implique un sentiment d’insécurité. Plus vous serez ancrés au quotidien, moins vous pourrez être déséquilibré. Les études sur le bien-être au travail le prouvent : cultiver un sentiment de sécurité, d’appartenance et de confort au travail contribue à réduire les impacts du stress sur le salarié. Vous n’avez plus qu’à contempler votre environnement pour pouvoir ajuster...
Citation : «Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées. Rien ne vous limite excepté vos peurs. Et rien ne vous contrôle excepté vos croyances...» Marianne Williamson
J'espère que cet article complet vous a plu et vous a laissé des clefs performantes pour améliorer votre vie quotidienne. Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à consulter mes accompagnements "gestion du stress et libération des émotions" en cliquant sur le lien ci-dessous.
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Eugénie
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