Perfect or not perfect, that's the question !
Cela faisait quelques temps que je n'avais pas écrit d'article... Me voilà de retour après de nombreuses péripéties que mes lecteurs auront la chance de prochainement découvrir dans ma newsletter...
Comme à mon habitude, je vous partagerai mes prises de conscience et la résilience dont j'ai fait preuve lors de cette nouvelle traversée... Un stade d'évolution...
Aujourd'hui parlons de perfection. Qui n'a jamais rêvé d'être parfait? De produire un travail de qualité, fignolé, idéalisé. Creuser cette notion se révèle très intéressant... Je m'y suis intéressée il y a quelques années ne comprenant pas pourquoi je mettais tant de temps à réaliser des choses extrêmement simples qui ne demandaient normalement pas beaucoup de temps (à la moitié de la population française tout du moins!).
La mise en route du site internet pour ne vous citer que lui. Des heures et des heures de travail, de peaufinage, d'amélioration... toujours l'envie de transmettre avec coeur le meilleur.
Je n'ai pas su immédiatement le qualifier, le nommer.
Ce que j'ai par contre pu observer, c'est que je repoussais sans cesse les mises en route de projets, d'actions quotidiennes, de rdvs, d'envies... Je peaufinais encore et encore mais ce n'était jamais parfait, jamais accompli, jamais fini, jamais assez...
Une bien étrange constatation.
Mon premier regard fut de me trouver extrêmement soigneuse, appliquée, disciplinée. J'ai toujours été très passionnée et engagée dans chacun de mes projets afin d'offrir le meilleur de moi-même. Je crois que le bon terme aurait été : exigeante.
En ce sens, cela aurait fait de moi quelqu'un de sérieux vu de l'extérieur. Une analyste posée et réfléchie qui ne prend rien à la légère jusqu'au moindre détail (merci papa!).
En réalité, cette minutie reflétait une peur de l'engagement, de mal faire, de déplaire. Et si l'on cherchait encore plus loin, en remontant à la racine, c'est même la peur du jugement qui se révélait. Prise de conscience assez rude sur le moment.
L'algorithme est alors assez simple à concevoir :
Perfectionnisme à l'extrême= manque de confiance en soi = défaut d'estime de soi.
Bien sûr, tout est toujours une question d'équilibre, de justesse.
Pour autant, cette valeur n'est la priorité d'un grand nombre de personnes. En revanche, elle a un énorme impact énergétique sur ce que vous fournissez.
Observez par exemple certains instagrameurs à succès dont le contenu est riche de fautes d'orthographe...
Lorsque j'étais plus jeune, je ne me posais aucune question sur ce que je faisais. Je le faisais, investie, c'est tout. Les enfants sont ainsi, ils sont spontanés.
Lorsqu'ils jouent au docteur, ils s'imaginent docteur, le vivent, le ressentent intérieurement. Finalement, ils n'y jouent pas, ils exercent. Il en va de même pour tout ce qu'ils font, leurs coloriages tels des artistes, leurs sports tels des athlètes...
Pourquoi avons-nous donc tendance en grandissant, en vieillissant, à complexifier ce qui doit être simple? C'est toujours le même... Notre mental rentre en jeu et nous avons besoin de paraître sérieux pour être crédible... Pour la plupart d'entre nous, ces croyances sont éducationnelles ou sociétales.
Sérieux, nous oublions ainsi toute spontanéité, toute simplicité. Nous oublions d'Etre pour Faire.
Comme si les deux n'étaient pas compatibles, divisés et inconsolables.
Ce qui prime pourtant, c'est notre Foi, le coeur et les valeurs que nous mettons dans ce que nous faisons. Pourquoi le faisons-nous? Notre "WHY". Plus que la forme, c'est le fond qui importe. La touche de vous que vous aposez, la pointe d'humour glissée, le trait de votre personnalité etc !
Quoi que soit votre profession, le message que je souhaite vous transmettre aujourd'hui, c'est que jamais vous ne vous tromperez. Jamais vous n'échouerez, jamais vous ne déplairez, jamais vous ne reculerez. Qu'importe les feedbacks, vous apprendrez.
Cela fait toute la différence, n'est-ce pas?
Alors lancez-vous.
Tout est toujours une question de perception.
- Etablissez un plan, notez vos objectifs (rendu d'un mémoire, présentation de projets...) et fixez vous des étapes datées. N'y dérogez pas. Prenez un calendrier et entourez une date en rouge, la date butoire. Centrez-vous sur cet objectif jusqu'à l'intégrer au niveau cellulaire et rayez de la carte tout perfectionnisme et toute procrastination associée*. (Ce sont deux cousins très proches d'ailleurs mais on en reparlera!).
Vous ne serez jamais parfait, vous serez vous et c'est le plus beau cadeau que vous pourrez faire à ce monde.
Dernièrement, j'ai fait une présentation en anglais à Bruxelles. J'y parlais hygiène de vie au travail, yoga, prévention des TMS et Ayurvéda. Je ne me sentais pas prête le jour J, ayant eu si peu de temps pour le préparer. J'avais alors deux choix : renoncer ou m'y rendre pour dépasser mes appréhensions et cette peur de déplaire.
C'était pourtant l'un de mes objectifs notifié sur mon visionboard. J'y tenais énormément.
J'y suis allée. Avec mon anglais perfectible mais dont j'adore la langue.
Ce fut un succès. Et je pèse mes mots. J'y ai décroché de nouveaux clients.
Le seul moyen de lutter contre le perfectionnisme, c'est l'action.
Le seule moyen de lutter contre la peur, c'est l'action.
Vous êtes assez tel que vous êtes aujourd'hui et la vie le sait. Elle ne laissera rien aux hasards et ne mettra sur votre route que des défis à la hauteur de votre potentiel. Lorsque vous ne savez pas, elle sait. Soit vous vivez avec vos limitations internes, soit vous les dépassez. A vous de voir.
Personnellement, j'ai choisie...
La perfection initie automatiquement la peur de l'engagement. La peur du résultat, de l'inconnu et donc la stagnation. Elle est l'expression de la difficulté à sortir de sa zone de confort d'où le report sans cesse des paliers à passer pour y parvenir (procrastination BIS).
Ce qui vous aidera, c'est la discipline. La discipline incarne la sécurité. Elle est un élément moteur de votre réussite. Par exemple, pour mon séminaire à Bruxelles, j'avais travaillé ma présentation au point d'en savoir un bon morceau par coeur. Cela a réduit ma peur de bien 50% à 60%. Ensuite, il me fallait passer à l'action. AGIR !
Allez
Grandement
Incarner (la)
Réussite.
Vous aussi, vous le pouvez.
On en reparle ensemble lors d'un appel téléphoniquement offert si vous le souhaitez?!
Avec coeur,
Eugénie