Savez-vous faire la différence entre l’action et la réaction?
Un interlocuteur vous parle lors d’une rencontre, d’une réunion ou d’un meeting et voilà qu’il vous trigger : sa manière de vous parler vous déclenche une vague d’émotions intense... qu’hélas vous ne parvenez pas à maîtrisez... vous explosez littéralement sur place.
Situation fort intéressante qui incarne parfaitement notre vie quotidienne car oui nous sommes humains et en aucun cas, nous n’avons besoin de tout maîtriser de nous, de facto encore moins nos émotions !
L’intelligence émotionnelle est définit par Isabelle Filliozat comme suit :
Cet exemple plus haut illustre parfaitement la réaction, le circuit court de l’information neuronale. Vous faites face à un déclenchement interne émotionnelle d’une ancienne souffrance cristallisée en vous.
Parce que tout n’est qu’émotion. Lorsque vous enregistrez un souvenir, une expérience: elle se lie automatiquement à une émotion. C’est ainsi que notre corps recèle de mémoires à l’image d’une bibliothèque ancienne immense.
La réaction est une réponse traumatique, un système de défense ou de protection déclenché par votre cerveau afin de vous protéger d’une éventuelle souffrance. C’est un peu comme si l’on appuyait sur le bouton interrupteur de votre souffrance et que l’on l’a ravivait... mais c’est une bonne nouvelle car cela porte à votre conscience un espace souffrant en vous à choyer et à guérir.
Cela pointe du doigt un espace émotionnel à venir apaiser, à traiter comme un enfant à réconforter. Une souffrance émotionnelle cachée, enfouie ou refoulée est portée à votre connaissance pour être transvasée dans le domaine du conscient et donc transformée.
Finalement la clef est aussi ici : 90% du travail thérapeutique réside dans la prise de conscience. Lorsqu’on porte son attention et son conscient sur un élément interne inconscient, il peut être mis en lumière et guéri. Il sort de sa zone d’ombre, ce qu’on appelle en anglais le shadow work pour être classé dans l’espace de la conscience lumineuse.
La réaction apparaît donc, malgré son inconfort et son intensité, comme un cadeau ou plutôt comme une évolution d’une de nos facettes internes. Une partie de nous a été touché et réclame de l’attention. La même probablement qui, enfant, ne l’avait pas reçu. La plupart de nos conditionnements ou de nos limitations, mémoires traumatiques relèvent de l’enfance, cependant mieux vaut de ne pas faire de généralisation à ce sujet. Un accident de voiture, une rupture difficile, un deuil peuvent rester des expériences traumatisantes tant que notre cerveau ne les aura pas traiter et libérer.
Etre dans la réaction peut malgré tout nous enfermer... dans la prison de nos blessures internes. Nous devenons esclaves de nos maux et perdons ainsi notre liberté d’être pleinement nous-mêmes.
La pleine présence nous emmène quant à elle de la réaction à l’action, à la réponse posée et réfléchie. La répartie est tout autre parce que le circuit de l’information est plus long mais aussi parce que votre système nerveux n’est pas éprouvé ou en panique.
L’information a le temps d’être traitée convenablement avec une réponse externe un peu plus appropriée : c’est ce qu’on appelle la régulation émotionnelle. La réaction engendre une réponse comportant une énergie sous-jacente de peur, de protection alors que l’action est fluide et ne laisse entrevoir que de l’amour et de la compassion.
Dans un cas comme pour l’autre, cela dépendra bien entendu de nombreux critères : votre état de fatigue, d’irritabilité, la saturation ou non de votre système nerveux, l’environnement, les personnes... Parce que forcément nous ne sommes pas impactés de la même manière par une famille proche (nos parents) que notre conjoint ou amis, collègues. Il y a un bon nombre de variables à considérer. Cependant, avoir conscience de soi à l’instanté permet de rester en discernement... et ainsi de favoriser une bonne expression de soi.
Encore une fois, cela sortira comme cela le devra et vous permettra de faire le point à posteriori si besoin. Chaque émotion exprime un besoin légitime et en fait une alerte essentielle. A vous de pouvoir l’identifier et y répondre afin que la prochaine fois puisse être différente, comme disait Einstein, il faudrait être fou pour faire les mêmes actions et espérer des résultats différents !
Qu’est-ce qui nous fait basculer de la réaction au discernement alors?
Les réponses sont aussi nombreuses que les profils mais on peut malgré tout en extraire quelques grandes lignes :
- Un travail thérapeutique, se faire accompagner permet de mettre plus rapidement des zones d’ombre en lumière et de les reparenter par exemple c’est-à-dire de les considérer là où par le passé elles ont pu être ignoré par nos figures d’affect - retraiter une information prend du temps mais nous rend plus libre et en charge de nos émotions.
- Un travail de présence et de mouvement corporel : on ne le dira jamais assez mais la vie n’est que mouvement ! Toutes nos mémoires émotionnelles sont cellulaires et intégrées surtout dans notre corps (inconscient) : ainsi il semble absolument fondamental de le mettre en activité, de faire bouger nos cellules et quoi de mieux qu’une bonne musique pour cela?
La danse, le yoga sont des pratiques qui permettent de soulager, défouler tout en gardant conscience de soi. Le but n’est pas de s’endormir ou de s’anéstésier mais bien de libérer ce qui peut stagner énergétiquement.
- La connaissance de soi grâce à un accompagnement mais aussi par du temps passé seul.e, des instants d’écriture, d’introspection, de lecture, d’expérimentation, de balades en nature... Un coaching ou une thérapie seront de très bons soutiens dans ces moments de solitude. Si je sais ce qui me déclenche, je suis plus à même de le gérer et de l’apaiser. La connaissance est une clef là où l’ignorance est un voile...
- Une structure, une routine, des repères car la réactivité vient bien souvent d’insécurités internes prononcées qui peuvent provoquer anxiété, angoisse, panique, mal-être, perte d’estime de soi, isolement... à croire ces pensées parasites qui peuvent nous traverser en ces moments. Ainsi restructurer depuis l’extérieur permet déjà de s’apaiser un peu, cela crée des repères sur lesquels s’appuyer solidement pour avancer... Nous sommes de grands enfants, ce ne sont que des reproductions de nos besoins primaires et fondamentaux. Se faire accompagner peut aussi initier une routine, un point fixe et régulier sur lequel se fixer quelques temps avant de retrouver sa pleine indépendance.
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C’est en ce sens qu’avec Muriel Jarousseau, nous avons crée le programme Tarot du corps qui associe la magie du yoga et du tarot afin de vous apporter à la fois la conscience profonde du corps et la guidance interne du tarot.
Ce programme a pour but de vous reconnecter à vous-même, de recréer du lien entre votre corps et votre esprit en libérant votre corps avec douceur de ce qui l’alourdit. C’est une approche thérapeutique visant à vous permettre de rétablir un dialogue et une écoute profonde avec votre véhicule terrestre : votre corps. Celui qui sait sans que vous ne comprenez. Celui qui enregistre, absorbe, libère, sature. Celui qui vous porte quotidiennement.
Vous y trouverez une routine aussi, un oracle, un moyen de vous ancrer, de passer de votre tête à votre corps afin de ne plus cérébraliser... mais de vous autoriser à pleinement ressentir. A être pleinement. Vous-même.
Il combine notre expertise et vous emmène à la présence, à la (re)connaissance de qui vous êtes profondément.
Si cela vous appelle, voici le lien pour nous rejoindre, le programme est à prix tout doux pour le moment : https://guidance-par-le-tarot.learnybox.com/tarotducorps-1/
Vous y découvrirez une tout autre approche du yoga, des asanas, une immersion vers la lenteur, la présence, la conscience, le soi, le divin. L’union.
Vous pouvez découvrir notre dernier séminaire en ligne à ce sujet ici .
Prenez soin de vous et autorisez-vous enfin à vivre. A ressentir sans tout analyser.
Avec <3,
Eugénie BESQUEUT
www.yognnatura.fr
www.eugeniebesqueut.fr